Mali: des besoins chirurgicaux accrus chez les femmes et les enfants à Niono

Malgré l’escalade de la violence et la multiplication des attaques contre notre personnel et nos installations, les équipes de Médecins Sans Frontières continuent de fournir des soins essentiels aux personnes déplacées et blessées par la guerre au Mali.
La violence contre les communautés civiles s’est intensifiée en 2023. De nombreux déplacements ont eu lieu, en particulier dans les régions du nord et du centre du pays.
De nombreuses communautés ont été piégées par des groupes armés dans des villes et villages. Elles ont subi les conséquences des conflits intercommunautaires.
Les violences au nord-est du Mali ont également déplacé des communautés, notamment autour d’Ansongo et de Gao, où nous fournissons une aide humanitaire et soignons les personnes blessées.
MSF et d’autres ONG ont été exposées à la violence pendant l’année 2023 : du personnel a été enlevé et agressé, des structures de santé soutenues par MSF ont été pillées et nos ambulances ont été attaquées.
En novembre, nous avons dû évacuer nos équipes de Kidal, Boni et Nampala à cause d’une nette dégradation de la sécurité. Nous poursuivons néanmoins nos activités médicales et humanitaires auprès des populations des zones reculées touchées par le conflit.
De nombreuses organisations humanitaires internationales se sont retirées des zones touchées par les combats, faute de pouvoir accéder aux communautés en difficulté.
Nos équipes sont restées à Koro et Douentza, dans la région de Mopti, pour répondre aux besoins des personnes déplacées et aider celles qui ont fui le Burkina Faso voisin.