Myanmar (Birmanie)

Début de MSF dans le pays:
1992
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myanmar
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personnel en 2023
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dépenses en 2023
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consultations externes
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consultations pour la santé mentale
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Informations provenant du rapport d'activité international.

La prise de pouvoir par l'armée Birmane a fortement affaibli le système de santé public, menaçant la possibilité de millions de personnes d’accéder aux soins de santé. Médecins Sans Frontières a intensifié son assistance aux personnes déplacées et comblé des lacunes essentielles dans les soins.  

Les équipes de MSF continuent de soigner les patients atteints du VIH, de la tuberculose et de l'hépatite C, de fournir des soins de santé de base et des services de santé sexuelle et reproductive, et de répondre aux urgences médicales.

Nous avons été les premiers à proposer un traitement contre le VIH au Myanmar - devenant à un moment donné le plus grand fournisseur d'antirétroviraux du pays - et nous avons régulièrement développé une importante cohorte de patients. En 2015, nous avons commencé à travailler avec le ministère de la santé pour transférer les patients vers le programme national décentralisé de lutte contre le sida, afin qu'ils puissent recevoir des soins plus près de chez eux. Ce programme a été suspendu depuis la prise de pouvoir par l'armée, et nous voyons maintenant ces patients revenir en plus grand nombre dans nos cliniques de Shan, Kachin et Tanintharyi.

Malgré les restrictions imposées à l'accès humanitaire aux zones touchées par le conflit, nous disposons d'équipes mobiles basées à Sittwe et Maungdaw, dans l'État de Rakhine, qui offrent des soins de santé de base. Elles organisent également des transferts d'urgence pour les patients de toutes les communautés, y compris ceux qui sont détenus de force dans les camps. 

Patients sous traitement de longue durée contre la TB-MR au Myanmar
carte des actions de MSF au Myanmar

Violence, déplacements massifs et accès aux soins limité

Fin octobre 2023, la violence s’est intensifiée dans les États de Kachin, Shan et Arakan. Cela a entraîné le déplacement de 660.000 personnes supplémentaires, aggravant encore les besoins de santé. L’accès aux soins est très compliqué. Les hôpitaux ont cessé de fonctionner à la suite d’attaques ou d’évacuations.  

De plus, les groupes en conflit ont limité les déplacements des personnes et des organisations humanitaires.